Ça tombe bien, j'ai
fini la première saison de Boss donc je ne vous raconterai
pas comment la vie c tro nul :'( mais de cette série américaine
assez récente puisque diffusée fin 2011. Comme mon lectorat est
bien dispersé (bien que peu nombreux...), la plupart ne doit pas vraiment connaître, même de nom, la série. Alors je vais vous écrire, à ma
manière, le synopsis de la série.
Le maire de Chicago
apprend qu'il est atteint d'une grave maladie, que c'est la merde
pour lui et voilà, il va devoir se démerder à gérer tout ça.
J'ai jamais aimé trop en savoir alors vous ne saurez que ça avec
moi. Ne me remerciez pas.
Ah ! Rassurez-vous, je ne spoile ni l'histoire ni les personnages dans cet article. Enfin, c'est quand même con qu'ils meurent tous à la fin..........oups hihihihihi
Ah ! Rassurez-vous, je ne spoile ni l'histoire ni les personnages dans cet article. Enfin, c'est quand même con qu'ils meurent tous à la fin..........oups hihihihihi
Je m'étais décidé à
regarder la série quand, sur Sens Critique, elle commençait à
recevoir pas mal de bonnes notes. Le thème étant la politique, je
m'étais dit pourquoi pas et que je la visionnerais...un jour. Résultat, quelques mois après, je l'ai bouclé en deux journées (la
série ne fait que 8 épisodes).
Premier épisode,
première surprise... « directed by Gus Van Sant » ...et
là je vais vous avouer un truc...je n'ai encore jamais vu de films
de Gus même si je le connais de nom, je ne suis pas si inculte que
ça...
Hey petit Homme qui me
juge, t'as vu Sunrise ?!! Non ? Voilà, chacun son
fardeau.
Bref (non, ce n'est pas un clin d'oeil à la série), je m'étais dit, en voyant le nom de Gus Van Sant apparaître, que ç'allait être un gage de qualité au moins pour ce premier épisode. On sent dès les premières minutes que le casting sera globalement bon et c'est un très bon point car la série aura ses moments forts et si l'acteur ou l'actrice n'arrive pas à faire passer ses émotions, ça gâche tout.
Bref (non, ce n'est pas un clin d'oeil à la série), je m'étais dit, en voyant le nom de Gus Van Sant apparaître, que ç'allait être un gage de qualité au moins pour ce premier épisode. On sent dès les premières minutes que le casting sera globalement bon et c'est un très bon point car la série aura ses moments forts et si l'acteur ou l'actrice n'arrive pas à faire passer ses émotions, ça gâche tout.
On a une caméra à
l'épaule durant une bonne partie du premier épisode...et je vous
l'avoue, au bout d'un moment, j'en avais marre. Il ne me semble
pourtant pas que je déteste ce style mais là, mes yeux n'en
pouvaient plus. Je voulais juste que Gus pose sa p*tain de caméra ou
fasse un gros plan...mais on mettra ça sur mon compte, peut-être étais-je fatigué ce soir-là...
Ce qui était rassurant,
de mon côté, c'est que les épisodes suivants, la caméra se
calmait un peu plus. On a même droit à un beau plan séquence au
sein d'un bureau lors d'un épisode. De bonnes idées de mises en
scènes sont à notées. Bref, au niveau de la forme, c'est réussi.
Les épisodes, bien qu'ils durent en général 58 minutes, ne semblent pas interminables comme peuvent l'être ceux de Misfits (et
hop, ça c'est fait).
Au niveau des
personnages, ils sont assez intéressants. On attachera plus ou moins
à certains. On sera surtout épaté par le jeu d'acteur de Kelsey
Grammer (le personnage principal). Il ne déçoit pas lors des
scènes où il doit jouer de son charisme ou le contraire, la pitié.
Je l'ai dit plus haut, je
n'ai eu aucun problème avec le casting. Même la secrétaire, je
pense que c'est le personnage qui n'est pas très bien écrit et non
une erreur d'interprétations de l'actrice...
Quelques personnages
m'ont laissé indifférents mais bon, ça arrive dans les séries.
Dans ce paragraphe, je
vais parler de ce qui m'a un poil énervé...les scènes de sexe
explicites (bonjour poitrines ! bonjour fesses !). Si dans certains épisodes, je voyais l'intérêt,
l'approche qu'on devait avoir, dans d'autres, je me suis demandé
si c'était juste pour mettre du cul...un côté très racoleur.
J'avais l'impression que les scénaristes s'étaient dit « Bon...on
est sur Starz, on peut dire "fuck" et surtout...surtout !
On peut avoir nos actrices et acteurs nus ! Ouaiiiiiis !!! ».
Au bout de quelques épisodes, ça se calme mais je me suis tout de
même demandé si c'était pas carrément une série érotique que je
regardais – surtout lors d'un épisode.
Bon, j'imagine que pas
mal de lectEURS ont décidé de regarder la
série suite à ce dernier paragraphe. Je vais quand même continuer
sur ce qui m'a déçu.
Il y a des surprises
scénaristiques, des moments où on se dira « oh putain !!!
OH PUTAIN !!! » mais si on prend l'ensemble, on se dit
qu'il y a comme du déjà-vu. Je m'explique.
Au début de la série,
je m'étais fait une idée de la manière dont pouvait se terminer la
première saison...habituellement, je ne suis pas très bon à ce
jeu, on me surprend un minimum. Là, non.
De même que les
personnages ne surprennent pas non plus tant que ça. The Wire
avait déjà bien traité le problème des journalistes avec le
milieu politique et dans Boss, pas de nouveautés.
Mais je ne pense pas que
la série de Starz a le même objectif que la meilleure série au
monde. L'histoire est...très scénarisée, pas ultra-réaliste. Je
dirai que Boss, c'est un mélange entre The Shield pour
le côté violent, action, de « Oh mon dieu !!!!! »
et The Wire pour les à-côtés au niveau de la ville (que
l'on voit peu), des relations qu'entretiennent les hommes/femmes
politiques entre eux ainsi qu'avec les journalistes, le peuple.
Néanmoins, au fur et à
mesure, j'ai totalement surkiffé, pour parler vulgairement, certains
aspects de personnages, que l'on pensait secondaire, devenir bien
plus important non au niveau du scénario (oui parce que sinon, ce
serait trop facile... « Quoi ?? C'était donc le vendeur
de hot dog qu'on avait vu dans le premier épisode qui était
derrière tout ça ??? ») mais plutôt leurs rapports à
d'autres protagonistes. L'histoire devient de plus en plus intéressante avec ces rebondissements. J'ai quand même fini la première saison en deux jours et c'est bien parce que je voulais savoir la suite.
En mélangeant les bons
et mauvais points que j'ai pu trouver, j'en suis ressorti un peu déçu
parce que j'en attendais peut-être un peu trop. Le côté racoleur
m'a énervé, bien qu'ayant vu toute la saison maintenant, on peut y trouver une
explication...à voir comment se déroulera la seconde saison.
Pour ceux qui ne
regardent pas énormément de séries et qui ne pensent qu'à se
forger une bonne culture série, je pense pas que se jeter sur Boss
soit obligatoire...du moins, pas après cette première saison. Ce
n'est pas celle-ci qui la rendra culte, je suis sûr qu'elle peut
mieux faire.
Pour ceux qui ont déjà
vu les classiques (notez, pour votre gouverne, que je n'ai pas encore
vu Oz, Six Feet Under, Twin Peaks et plein
d'autres...), vous pouvez y aller. Elle se regarde vite, on ne se
fait pas chier, on a parfois de bonnes surprises sur la forme
(rappelez-vous...un beau plan séquence), sur les personnages (Tom Kane/Kelsey
Grammer en tête de gondole), sur l'histoire (les « OMAGAD !
OMAGAD ! ») et qui sait, peut-être serez-vous moins déçu
que moi.
MINUTE MUSIQUE
Pendant que j'y suis,
c'est totalement hors-sujet mais je vous conseille le dernier album
de Lotus Plaza, Spooky Action at a Distance (Deezer/Megaupload). Surtout si
vous aimez Deerhunter (puisqu'il en fait parti) ou encore
Atlas Sound (qui fait aussi parti du groupe Deerhunter...)...et si vous ne connaissez pas ces deux derniers, vous loupez quelque chose.